La date du premier peuplement à Galey n'est pas connue
et pourrait peut-être remonter au Haut Moyen Âge.
À partir du XIe siècle la vallée de la Bellongue et donc Galey
dépendent du comté du Couserans et de celui de Foix.
L'autorité passe ensuite au milieu du XIIe siècle au comté de Comminges.
Dans la deuxième partie du XVe siècle
Catherine de Coarraze de la baronnie d'Aspet résida
dans le château fort de Durfort. (hameau "Château")
Le château féodal de Durfort appartînt à la dynastie de Coarraze
(dont le baron Raymond-Arnaud
qui fût l'un des compagnons de Jeanne d'Arc)
jusqu'au décès de Catherine de Coarraze (XVème siècle)
à la prodigalité de qui Galey doit la construction de son Calvaire.
L'on dit qu'elle aurait offert à Galey une cloche d'argent.
En fait, lors de la refonte des cloches (1483),
refusant qu'elles soient envoyées à Toulouse,
elle finança elle-même la refonte et fît verser quantités d'argent dans les fours.
La mémoire locale
ne tarit d'éloges sur sa générosité et raconte enfin que Madame
allait jusqu'à céder pour rien,
aux Galeyats, la viande d'animaux qu'elle faisait abattre
et dont elle ne suçait que la moëlle des os.
Dans l'Èvéché de Saint-Lizier (79 évêques du Ve siècle à 1801)
les Templiers de Montsaunès
possèdent des terres et droits à Saint-Quentin
et à Orchein dés le XIIe siècle.
Entre 1456 et 1503 le Comminges
est rattaché à la couronne de France.
En 1590 Galey comptait une vingtaine de maisons
et sans doute une centaine d'habitants.
Après la Révolution Galey fait partie du département de l'Ariège
Evolution de la population :