Patrimoine
Un peu d’histoire…
La date du premier peuplement à Galey n’est pas connue et pourrait peut-être remonter au Haut Moyen Âge (Vème au Xème siècle).
À partir du XIème siècle, la vallée de la Bellongue et donc Galey dépendent du comté du Couserans et de celui de Foix.
L’autorité passe ensuite au milieu du XIIème siècle au comté de Comminges. Entre 1456 et 1503 le Comminges est rattaché à la couronne de France. En 1590, Galey comptait une vingtaine de maisons et sans doute un centaine d’habitants. Après la Révolution, Galey fait partie du département de l’Ariège.
Dans la deuxième partie du XVème siècle, Catherine de Coarraze de la baronnie d’Aspet, résida dans le château fort de Durfort (d’où le nom hameau du Château, « es Castech » en occitant). Le château féodal de Durfort appartînt à la dynastie de Coarraze, dont le baron Raymond-Arnaud, son père, fût l’un des compagnons de Jeanne d’Arc et ce jusqu’au décès de Catherine de Coarraze (XVème siècle). La légende dit qu’elle aurait offert à Galey une cloche d’argent. En fait, lors de la refonte des cloches (1483), refusant qu’elles soient envoyées à Toulouse, elle finança elle-même la refonte et fît verser quantités d’argent dans les fours. La mémoire locale ne tarit pas d’éloges sur sa générosité et raconte que Madame allait jusqu’à céder pour rien aux Galeyats la viande d’animaux qu’elle faisait abattre et dont elle ne suçait que la moëlle des os.

Dans l’Evêché de Saint-Lizier (79 évêques du Ve siècle à 1801) les Templiers de Montsaunès possèdent des terres et droits à Saint-Quentin et à Orchein dès le XIIe siècle. Entre 1456 et 1503 le Comminges est rattaché à la couronne de France. En 1590 Galey comptait une vingtaine de maisons et sans doute une centaine d’habitants. Après la Révolution Galey fait partie du département de l’Ariège.
Evolution de la population :
Année | 1793 | 1831 | 1851 | 1901 | 1921 | 1946 | 1968 | 1990 | 2006 | 2011 |
Habitants | 520 | 774 | 807 | 655 | 512 | 217 | 131 | 82 | 108 | 117 |
L’église Saint-Pierre
L’église paroissiale Saint-Pierre datée du XIIème siècle, classée monument historique en 1996, a été allongée au XVème siècle puis a vu sa nef doublée au XVIIIe siècle. Le cimetière situé sur le parvis de l’église a été déplacé sur ordonnance préfectorale en 1880 à la chapelle du Saint-Quintin où existait déjà un cimetière. L’édifice abrite de nombreux objets classés ou inscrits ainsi qu’un musée d’art sacré. L’horloge de clocher rare date de la fin du XVIIIe siècle. Les cloches sonnent les heures pour rythmer la vie des Galeyats et Galeyates.
La chapelle Saint-Quintin
La chapelle Saint-Quintin, classée monument historique en 1998, était autrefois une église paroissiale de l’évêché de Pamiers. Elle est située à l’entrée du village et entourée de son cimetière. Le gros œuvre de l’édifice remonte aux XIIème et XIIIème siècles avec des remaniements successifs aux XVème et XIIIème siècles. Le fond du chœur est occupé par un grand retable classé du XVIème illustré de 12 panneaux assemblés relatant la passion et la résurrection du Christ .
La chapelle du calvaire
On y accède par la route départementale en voiture mais aussi par un chemin piétonnier à prendre au départ de l’église St-Pierre. Autrefois la procession du vendredi-saint serpentait sur le chemin de croix composé de cinq stations toujours visibles. Sur un petit mamelon, la chapelle est maître des lieux.
Le Calvaire est aussi un lieu de passage pour monter au Col du Lac et au pic du Cornudère, une variante du chemin de Saint-Jacques
Ici, règne une ambiance particulière, de calme, de spiritualité, un point de vue remarquable sur les Pyrénées qui invitent à la promenade et à la contemplation.
En descendant vers la départementale, une route plate et ombragée, bordée de murets conduit aux hameaux du Col de la Hourque et d’Escarchein. Particulièrement ensoleillés, composés de quelques maisons et granges à l’architecture authentique, c’est un lieu de pastoralisme où les troupeaux sont partout présents.
Texte original des statuts de 1639
Petits patrimoines
Si vous déambulez dans Galey, vous découvrirez :
- L’Oratoire du hameau d’Orchein et ses trois statues Sainte-Eulalie, Saint-Côme et Saint-Damien,
- La croix commémorative érigée en 1993 à Orchein sur un lieu de culte et cimetière aujourd’hui disparus,
- L’Oratoire du hameau du Château,
- L’Oratoire du hameau du Col de la Hourque,
- Les croix de chemins au nombre de onze sur la commune,
- Le lavoir communal sous l’ancienne mairie,
- Les fontaines-abreuvoirs indispensables pour le village qui vivait principalement de l’élevage,
- La construction traditionnelle de l’habitat montagnard du Couserans : les toitures à coyaux et ardoises pureau dégressif, les fours à pain situés en excroissance sur les maisons, lucarnes à capucine, à bâtière fenière ou rampantes.
Le verger communal

Musée art sacré
Vous trouverez au musée d’art sacré des vêtements (chasuble, aube, étole…) et objets (ostensoir, burette, ciboire, calice, missel, lectionnaire…) liturgiques.
Accès proche de l’église Saint-Pierre.
La visite didactique est guidée et l’entrée est libre. Ouverture en juillet et août les jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14 h 30 à 18 h et en avril, mai, juin, septembre, octobre sur rendez-vous. Visites de groupe sur réservation.
Contacts : 06 25 70 57 20 ou 06 18 47 63 13
L’art roman dans le couserans
Consultez le bulletin ‘Roman en Couserans consacré à l’art roman à Galey